Le fonctionnement du cerveau humain

Jan 6, 2019 | Recherches scientifiques

Organe complexe par excellence, le cerveau humain nous cache encore bien des secrets malgré les avancées constantes de la recherche en la matière.

Pourtant, nombre d’êtres humains seraient enchantés de comprendre – voire de contrôler- un peu mieux le siège de leurs pensées et de leurs émotions.

À défaut d’en avoir percé tous les mystères, voici un petit tour d’horizon de l’anatomie et du fonctionnement de notre précieuse boîte noire !

 

Hémisphères, lobes et cortex… L’anatomie du cerveau

Logé à l’abri des mauvais coups dans notre boîte crânienne, le cerveau est divisé en deux hémisphères (droit et gauche), eux-mêmes divisés en cinq zones :

  • Le lobe frontal, dédié à la parole, au raisonnement et aux mouvements
  • Le lobe pariétal, dédié au repérage dans l’espace, aux sens et à la lecture
  • Le lobe occipital, dédié à la vision
  • Le lobe temporal, dédié au langage, à la mémoire et à l’émotivité
  • Le cortex insulaire ou Insula, spécialisé dans la perception de soi et la conscience

Les quatre lobes constituent les zones extérieures du cerveau, tandis que le cortex insulaire est une zone enfouie. Ces zones comportent à leur tour nombre de régions qui correspondent à des fonctions bien précises. Chacune de ces régions compte des neurones dotés de rôles spécifiques, et certaines tâches complexes nécessitent l’intervention de plusieurs zones.

Vous l’avez compris, notre cerveau est parfaitement organisé et son fonctionnement semble ne rien laisser au hasard ! En tout, les scientifiques ont aujourd’hui dénombré plus de 200 régions cérébrales distinctes par hémisphère.

 

Neurones, synapses et messages… Comment fonctionne le cerveau ?

Isolé du reste du corps par la barrière hémo-méningée, le cerveau est essentiellement constitué de cellules nerveuses, les neurones. Celles-ci sont parcourues de courants électriques permettant de transmettre différents messages du corps au cerveau, et du cerveau au corps. Le processus de « pensée », notion abstraite pour beaucoup d’entre nous, est déterminé par cet échange d’information entre les neurones.

Les neurones présentent des spécificités qui les distinguent des autres cellules du corps humain. Constitués d’un noyau et d’une membrane, ils possèdent aussi de longs filaments : les dendrites et les axones. Les extrémités des axones présentent des terminaux synaptiques reliés aux dendrites des autres neurones. Le point de contact entre une dendrite et un axone est nommé synapse : c’est par là que les informations passent d’un neurone à l’autre.

Pour que le signal transite à travers les synapses des neurones, ceux-ci envoient une substance nommée neurotransmetteur via une impulsion électrique. Le neurotransmetteur est ensuite recueilli par le récepteur de la dendrite, ce qui donne lieu à un signal électrique. Les impulsions électriques qui parcourent notre cerveau peuvent être décelées et analysées à l’aide de matériel adéquat (notamment l’électroencéphalogramme).

Il a ainsi été possible de constater que l’intensité et la fréquence des ondes cérébrales étaient relatives à l’état psychologique de l’individu. L’analyse des ondes cérébrales contribue beaucoup à notre compréhension du cerveau humain et de son fonctionnement, plus que fascinant. Ces ondes sont catégorisées en 4 à 5 classes selon les écoles : alpha, bêta, thêta, delta et, éventuellement, gamma.

 

* * * * *

La pratique du neurofeedback tend à démontrer que le cerveau possède la capacité de s’autoréguler, voire de s’auto-corriger.

En effet, en bénéficiant d’un retour sur ses ondes cérébrales, il parvient dans certains cas à éliminer peu à peu les irrégularités et activités cérébrales hors-normes pouvant être à l’origine de divers troubles (anxiété, insomnie, épilepsie TDA, etc.).

Si la neuroscience ne cesse de progresser, il ne fait aucun doute qu’il nous reste encore bon nombre de choses à découvrir sur notre chef d’orchestre et ses incroyables capacités !

Pin It on Pinterest